apparemment, il faut répondre à certaines questions... bon. non pas que je soit en train de m'ennuyer bien loin s'en faut. mais s'il faut le faire avant le WE pour être tranquil, voici le message de réponse
1) le journaliste s'autocensure, peut-être d'abord pour une question de morale, ensuite pour des question économique. il doit suivre la ligne éditoriale de son journal et il risque de choquer ses lecteurs s'il annonce quelque chose qui va dans le contre-sens de ce que l'entreprise de presse tente de "vendre". Ca se traduit en général par des ellipses et des coupures un peu trop brusque au cours de l'argumentation. Il y a aussi la déformation des citations... je ne dis pas que tous les journalistes le font, heureusement d'ailleurs, sinon, il ne resterait de ces journaux que la propagande et la pub.
2) j'ai décidé de devenir journaliste pour plusieurs raison, d'abord pour le risque que peuvent prendre certains au nom du droit d'informer (petite pensée pour florence aubenas et pour tous ceux dont on ne parle que très peu, ceux au Cuba, au Maroc, et dans les pays que je n'ai pas encore très bien analysé) Ensuite, j'en avais marre des stéréotypes racistes que les journalistes utilisent pour parler d'un musulman (il n'est pas forcément arabe, et pas forcément islamiste donc politiquement impliqué, tous les arabes ne sont pas musulman et bien entendu, tous les Français ne sont pas cité avec leur origine quand ils ont commis un crime). Je suis assez curieuse, je pense que c'est aussi une raison. J'aime beaucoup les images (photos, vidéo, infographie) etétant égocentrique, j'aime les montrer. Je suis une femme, et aussi féministe, et je trouve qu'elle ne sont pas encore assez représentée sérieusement à la télévision (elle sont potiches, bachelord, ou animatrice, voire la femme nue d'une publicité). J'espère apporter tout ça au monde de la presse. Ma motivation, bien sûr, mais je ne pense pas être la seule à en avoir. J'ai vraiment envie de vivre cette expérience à fond, j'y pense depuis mes 12 ans, et ce n'est pas rien au vu de mon âge. je pense que j'ai oublié quelques argument en route.
3) favoriser la liberté de ton... ce serait digne d'un slogan anarchique. mais je ne suis pas non plus pessimiste. Il existe des journaux indépendants des actionnaires et de l'état... mais il restera toujours une autorité supérieure pour les surveiller. internet, c'est peut-être la solution, quoique je crois que l'on peut diffuser n'importes quoi sur lenet. On peut désinformer (il y a quelques années, il y a eu un scandale sur des seringues contaminées par le virus du sida laissé sur les sièges de salles de cinéma. Si un journaliste n'avait pas vérifier l'info, on en serait encore a y croire). A côté de ca, les journalistes qui ont découvert le scandale du Watergate s'en sont bien sortis... Donc, en fait, ca dépend énormément du jeu de liberté du journaliste lui-même.
4) Les papiers que je lis tous les jours. Il n'y a plus de clivage entre gauche et droite. J'ai l'impression de plus en plus que l'information s'uniformalise. C'est les même types d'écriture, peut-être est-ce aussi dû aux contraintes de l'actualité qui veulent que de toute manière, il ne se passe rien d'autre en france ou a l'étranger.
5) Comme je vous l'ai dit, sur internet, on peut tout dire. On peut écrire n'importes quoi, alors, est-ce que la pratique du blog augmente la liberté d'expression des journalistes. oui, effectivement, mais au détriment de quoi? de la véracité. je crois beaucoup à ce qui est lu est vrai, comme la plupart des gens, mais j'en arrive a penser que les journalistes, amateurs ou professionnels, risque d'oublier la notion même de vérité.
6) le phénomène blog ne m'éfraie pas, je vis dans l'air du temps. Avant, les bloggers l'utilisaient plus comme un journal intime. aujourd'hui, il existe des nouvelles fonctionnalités, comme le classement par catégories. Mais on ne devient pas journaliste parce qu'on a un blog d'actualité et médias. je ne sais pas si non plus je dois dire que j'ai peur du devenir des journalistes. J'espère juste pouvoir continuer à faire ce que j'aime, avec le moins de contrainte possible. peut-être cela vous parâit-il utopique, mais je veux continuer à y croire et à le faire ressentir aux gens.
7) la crédibilité du blog dépend du blogger. de toute manière, je fais confiance aux lecteurs pour faire la part des choses. les gens sont loin d'être des idiots (sauf cas extrêmes), mais je pars du principe que les gens ont un sens de la logique, et qu'il peuvent dicerner le faux du vrai... et puis, le blogger à force de crier au loup, personne ne viendra plus le voir, et c'est tout perdant pour lui
8)Bien sûr que les commentaire peuvent créer une sorte d'intéractivité entre le journaliste et le lecteur. De toute manière, dans toute communication, il faut qu'il y ait feed-back pour qu'elle continue. ce système permet de rajouter un plus, de demander plus d'information (de faire des rajouts sur l'article) et contrairement à un article publié sous presse, le blog est maléable, et peut s'améliorer à toutes les minutes
9)Non. Il faut que le blogger même journaliste puisse justifier de son travail autrement que par un article. demain, je peux plagier un article, qui pourra prouver que c'était celui d'un autre. je ne pense pas qu'un J-Blogger puisse avoir une carte de presse. de plus, il faudrait que son salaire soit à majorité gagnée par cette activité, et je pense que les entreprises de presse ne pourront pas laisser autant de mou à un journaliste.
10) la dernière....... enfin! c'est le titre et surtout le thème de mon blog. ce qui m'énerve dans le journalisme classique, c'est que quelque fois le journaliste oublie de vérifier certaines sources, alors que c'est si simple un coup de fil (on peut aussi téléphoner via le net, le saviez vous?) internet et les nouvelles technologies mettent en avant les journaux concurrents internationaux que certaines personnes ne peuvent pas lire, faute de moyen. Avant, les grand manitoux étaient lemonde, libé, le figaro. Aujourd'hui, ouest france et toues les presses régionales sont sur le net, le fil AFP aussi, ce qui fait que les gens ont un accès s'il le désirent à la dépèche source à partir d'où tout est parti... je fais une caricature, mais les journaux se rendent de plsu en plus compte qu'il n'y a pas qu'eux sur la place. internet, où tout (ou presque, regardez la nouvelle version de lemonde.fr) est gratuit, mais surtout c'est un lieu ou tout se trouve facilement grace aux moteurs de recherches. alorts, ca ne va pas changé, je dirais, ca change déjà depuis quelque temps la facon de penser l'actualité sur le net.